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2007-01-19
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Albert Camus, L'etranger - ¾Ëº£¸£ Ä«¹¿, À̹æÀÎ 18
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2013-06-14 14:18
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Le ciel était déjà plein de soleil. Il començait à peser sur la terre et la chaleur augmentait rapidement. Je ne sais pas pourquoi nous avons attendu assez longtemps avant de nous mettre en marche. J'avais chaud sous mes vêtements sombres. Me petit vieux, qui s'était recouvert, a de nouveau ôté son chapeau. Je m'étais un peu tourné de son côté, et je le regardais lorsque le directeur m'a parlé de lui. Il m'a dit que souvent ma mère et M.Pérez allaient se promener le soir jusqu'au village, accompagnés d'une infirmière. Je regardais la campagne autour de moi. A travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre tousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenais maman. Le soir, dans ce pays, devait être comm une trêve mélancolique. Aujourd'hui, le soleil débordant qui gaisait tressaillir le paysage le rendait inhumain et déprimant.
ôter : (¿Ê, ¸ðÀÚ) ¹þ´Ù ¶¼´Ù
ôté : Á¦°ÅµÈ (= enlevé)
cyprès : (½Ä¹°) Æí¹é, ~¿Ü¿¡´Â, (ºñÀ¯, ¹®¾î)Á×À½, ¾Öµµ
trêve : ÈÞÀü, Á¤Àü, ÈÞÀüÇùÁ¤
tressaillir : (¾î¶² °¨Á¤¿¡ ÀÇÇØ)¸öÀ» ¶³´Ù, ¼Ò½º¶óÄ¡´Ù(=frémir, frissonner), Áøµ¿(µ¿¿ä)ÇÏ´Ù
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Albert Camus, L'etranger - ¾Ëº£¸£ Ä«¹¿, À̹æÀÎ 17
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2013-05-26 20:12
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J'ai vu d'un coup que les vis de la bière étaient enfoncées et qu'il y avait quatre hommes noirs dans la pièce. J'ai entendu en même temps le directeur me dire que la voiture attendait sur la route et le prêtre commencer ses prières. A partir de ce moment, tout est allé très vite. Les hommes se sont avancés vers la bière avec un drap. Le prêtre, ses suivants, le directeur et moi-même sommes sortis. Devant la porte, il y avait une dame que je ne connaissais pas : "M. Meursault", a dit le directeur. Je n'ai pas entendu le nom de cette dame et j'ai compris seulement qu'elle était infirmère déléguéee. Elle a incliné sans un sourire son visage osseux et long. Puis nous nous sommes rangés pour laisser passer le corps. Nous avons suivi les porteurs et nous sommes sortis de l'asile. Devant la porte, il y avait la voiture. Vernie, oblongue et brillante, elle faisait penser à un plumier. A côté d'elle, il y avait l'ordonnateur, petit homme aux habit ridicules, et un vieillard à l'allure empruntée. J'ai compris que c'était M. Pérez. Il y avait un feutre mous à la calotte ronde et aux ailes large (il l'a ôté quand la bière a passé la porte), un costume dont le pantalon tire-bouchonnait sur les souliers et un noeud d'étoffe noire trop petit pour sa chemise à grand col blancs assez fins laissaient passer de curieuses oreilles ballantes et mal ourlées dont la couleur ronge sang dans ce visage blafard me frappa. L'ordonnateur nous donna nos places. Le curé marchait en avant, puis la voiture. Autour d'elle, les quatre hommes. Derrière, le directeur, moi-même et, fermant la marche, l'infirmière déléguée et M. Pérez.
- incliner : ±â¿ïÀÌ´Ù, ¼÷ÀÌ´Ù
- osseux(se) : »ÀÀÇ, °ñÁúÀÇ, »À¿Í °ü·ÃµÈ, »À·Î ÀÌ·ç¾îÁø, »À°¡ µå·¯³
- oblongue : ¼¼·Îº¸´Ù °¡·Î°¡ ±ä
- ordonnateur(trice) : (Çà»ç µûÀ§ÀÇ)Á¶Á÷ÀÚ, »çȸÀÚ, ÁÖ°üÀÚ
- blafard : â¹éÇÑ, Èñ²ô¹«·¹ÇÑ, »ý±â¾ø´Â (=terne)
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Albert Camus, L'etranger - ¾Ëº£¸£ Ä«¹¿, À̹æÀÎ 16
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2013-05-24 01:57
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Nous sommes restés silencieux assez longtemps. Le directeur s'est levé et a regardé par la fenêtre de son bureau. A un moment, il a observé : "Voilà déjà le curé de Marengo. Il est en avance." Il m'a prévenu au'il faudrait au moins trois quarts d'heure de marche pour aller à l'église qui est au village même. Nous sommes descendus. Devant le bâtiment, il y avait le curé et deux enfants de choeur. L'un de ceux-ci tenait un encensoir et le prêtre se baissait vers lui pour régler la longueur de la chîne d'argent. Quand nous sommes arrivés, le prêtre s'est relevé. Il m'a appelé "mon fils" et m'a dit quelques mots. Il est entré ; je l'ai suivi.
- un curé : ÁÖÀÓ ½ÅºÎ, »çÁ¦
- un choeur : ÇÕâ´ë, ¼º°¡´ë
- un encensoir : Çâ·Î
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Albert Camus, L'etranger - ¾Ëº£¸£ Ä«¹¿, À̹æÀÎ 15
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2013-05-22 00:42
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Ensuite il m'a dit qu'il assisterait à l'enterrement et je l'ai remercié. Il s'est assis derrière son bureau, il a croisé ses petites jambes. Il m'a averti que moi et lui serions seuls, avec l'infirmière de service. En principe, les pensionnaires ne devaient pas assister aux enterrements. Il les laissait seulement veiller : "C'est une question d'humanité", a-t-il remarqué. Mais en l'espèce, il avait accordé l'autorisation de suivre le convoi à un vieil ami de maman : "Thomas Pérez." Ici, le directeur a souri. Il a dit : "Vous comprenez, c'est un sentiment un peu puéril. Mais lui et cotre mère ne se quittaient guère. A l'asile, on les plaisantait, on disait à Pérez : "C'est votre fiancée" Lui riait. Ca leur faisait plaisir. Et le fait est que la mort de Mme Meursault l'a beaucoup affecté. Je n'ai pas cru devoir lui refuser l'autorisation. Mais sur le sonseil du madecin visiteur, je lui ai interdit la veillée d'hier"
- un convoi : [¿¾] Çà·Ä, Àå·ÊÇà·Ä(=cortège), [ÇöÀç] ´ë¿, ¹«¸®, ±âÂ÷, ¼ö¼ÛÂ÷, [±º´ë]¼ö¼Û´Ü, ¼ö¼Û ¼±´Ü, È£¼Û´ë
- puéril : À¯Ä¡ÇÑ, ¹Ì¼÷ÇÑ, ¾î¸°¾Ö °°Àº
- affecter : ¿µÇâÀ» ¹ÌÄ¡´Ù, °ü°èµÇ´Ù (°¡ÀåÇÏ´Ù, ~Çϴ ü ÇÏ´Ù, »ç¹°ÀÌ ¾î¶² ÇüŸ¦ ¶ì´Ù µîÀ¸·Î ¾²ÀÏ ¼ö ÀÖÀ½)
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Albert Camus, L'etranger - ¾Ëº£¸£ Ä«¹¿, À̹æÀÎ 14
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2013-05-16 17:53
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Mais j'ai attendu dans la cour, sous un platane. Je respirais l'odeur de la terre fraîche et je n'avais plus sommeil. J'ai pensé aus collègues du bureau. A cette heure, il se levaient pour aller au travail : pour moi c'était toujours l'heure la plus difficile. J'ai encore réfléchi un peu à ces choses, mais j'ai été distrait par une cloche qui sonnait à l'interieure des bâtiments. Il u a eu du remue-ménage derrière les fenêtres, puis tout s'est calmé. Le coleil était monté un peu plus dans le ciel : il commençait à chauffer mes pieds. Le concierge a traversé la cour et m'a dit que le directeur me demandait. Je suis allé dans son bureau. Il l'a fait signer un certain nombre de pièces. J'ai vu qu'il était habillé de noir avec un pantalon rayé. Il a pris le téléphone en main et il m'a interpellé : "les employés des pompes funèbres sont là depuis un moment. Je vais leur demander de venir fermer la bière. Voulez vous auparavant voir vortre mère une dernière fois?" j'ai dit non. Il m'a ordonné dans le téléphone en baissant la voix : "Figeac, dites aux hommes qu'ils peuvent aller."
- une cour : ¾È¸¶´ç, ³ó°¡ÀÇ ¸¶´ç, ±Ã±È, ±ÃÁ¤, ¿Õ±Ã
- un platane : ÇöóŸ³Ê½º ³ª¹«
- distrait : ¹æ½ÉÇÑ, ¸ÛÇÑ, (¼º°Ý»ó)ÁÖÀǰ¡ »ê¸¸ÇÑ
- remue-ménage : (°¡±¸ µûÀ§ÀÇ) ¼Ò¶õ½º·± À̵¿, ¹ý¼®, ¼Ò¶õ, ´ëÈ¥¶õ, ¼Òµ¿
faire du remue-ménage ¼Ò¶õÀ» ÇÇ¿ì´Ù
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